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Étudiant en 2020, on fait quoi ?

Temps de lecture : 5 minutes

[Préambule,
Cette année, j’ai eu l’opportunité d’être chargée de TD en Gestion financière à la Sorbonne, sous la supervision de Madame Caroline Emonet. 

Pour la petite anecdote, c’est lorsque j’ai découvert cette matière en troisième année de licence à la Sorbonne, en 2011, il y a maintenant 9 ans, le temps passe trop vite, que j’ai voulu monter mon propre cabinet. J’ai adoré cette matière, comprendre comment fonctionnait une entreprise de l’intérieure, faire son analyse financière… je me suis dit qu’un jour, je créerai un cabinet qui aiderait les entreprises dans le besoin à se développer. 

Et voilà que, quelques mois après la création de mon cabinet ILANA CONSEIL, je tombe par hasard,  même si pour moi il n’y a pas de hasard, tout est écrit, sur le post linkedin de Madame Emonet cherchant des chargés de TD en Gestion Financière. La boucle est bouclée.


Cela a été assez rapide, poste publié le lundi, je contacte Madame Emonet le jour même et je démarre le semestre le mercredi qui suit. Et c’est parti pour 10 semaines.

Ce fût ma première expérience en tant que chargée de TD, et je ne suis pas peu fière de mes étudiants, 126 au total, qui malgré les conditions exceptionnelles du Covid dans lesquelles j’ai animé la majorité des TD via Skype, ont pour la grande majorité (83%) validé la matière, dont 21% ont eu une moyenne supérieur à 13. Celles et ceux qui connaissent cette matière et l’enseignement de Madame Emonet, savent que les étudiants ont bien travaillé. Bravo à eux !

Je souhaite à tous mes étudiants, la réussite dans tous ce qu’ils entreprennent et qu’ils prennent le temps, le recul de se poser les bonnes questions.  


Je tenais à remercier Madame Emonet pour sa confiance.

Voici mes conseils que je leurs adresse….]

J’écris ces quelques lignes pour les étudiants que j’ai eu la chance de rencontrer et pour chaque étudiant qui tombera sur cet article. Je vous donne mes conseils en terme d’apprentissage et de choix d’orientation.

Comme je n’ai jamais cessé de vous le répéter, et notamment pour cette matière, la gestion financière, mais aussi pour toutes les autres, n’apprenez pas coeur, cela ne sert strictement à rien, vous n’allez jamais le retenir sur le long terme. Il vaut mieux comprendre puis apprendre par coeur, pourquoi ? Car une fois que vous avez compris le mécanisme même si vous avez oublié une étape, vous pouvez retomber sur vos pieds et ne pas foirer la matière.

Ce conseil est valable pour tous ce que vous étudiez que cela soit à la Fac, ou chez vous, dans votre job. Essayez de comprendre l’ensemble des éléments clés, vous gagnerez en productivité et surtout en temps. 

Josh Kaufman, dans son TED The first 20 hours, how to learn anything, explique en détail cette même idée, je vous laisse la regarder. 

Concernant les choix d’orientation, ayant fait tout mon cursus à la Sorbonne, je prône forcément de faire ses études à la Fac, pour plusieurs raisons, c’est gratuit et l’enseignement est de qualité, alors que les études supérieures payantes pour les 3/4 ne le sont pas, et avec le recul les rapports prix/qualité et débouché/salaire ne suivent pas, à moins d’avoir fait l’une des 3/4 premières écoles de commerce de France, et encore faut voir.

Ce n’est que mon avis, mais nous sommes en 2020, à quoi bon payer minimum 30 000 euros une école pour avoir un diplôme qui infine ne va pas vous servir dans votre métier ? Je parle en connaissance de cause, les 3/4 des étudiants, 5 ans après leurs études font des jobs qui ne sont pas liés à leurs cursus. Je l’ai constaté auprès de mes anciens potes de fac, d’écoles, et surtout je le vois constamment avec mes porteurs de projets qui 5, 10, 15, 20 ans après avoir été salariés, souhaitent se reconvertir et changer de vie, de passer de salarié à entrepreneur, ou de changer complètement de secteur d’activité. De plus, la Fac vous permet d’être plus autonome qu’en école de commerce.

Par la même occasion, je vous conseille fortement de lire le livre de Josh Kaufman, Le Personal MBA, dans lequel, il explique dans son introduction l’inutilité de payer pour faire un MBA, et qu’il est préférable de se former par soi-même. Ce livre vous explique toutes les notions que vous devez maîtrisées en tant qu’entrepreneur : marketing, communication, finance, produit, organisation…

Actuellement, il y a tellement d’outils (livres, documentaires, podcasts, MOOC, chaînes youtube spécialisées, TED, conférences…) pour se former gratuitement, c’est une chance inouïe, saisissez-la ! Choisissez le support qui vous convient. 

Chacun est libre de faire les études qu’il souhaite mais arrêtez de vous mettre dans des cases, vous êtes votre seule limite. Rien n’est permanent, tout est en mouvement, soyez acteur de votre vie ! 

Pour éviter de perdre votre temps et votre argent, posez-vous les bonnes questions :

  • Qu’est-ce que vous voulez faire plus tard ? Regardez sur Linkedin, les études faites par les personnes qui ont le job de vos rêves, afin de connaitre les cursus possibles pour y aboutir. 
  • Mais surtout qu’est-ce qui vous passionne dans votre vie de tous les jours, et essayez de voir si vous ne pouvez pas en faire votre emploi ?

Qu’on soit clair, nous sommes au début de l’une des crises économiques la plus importante que le monde n’ait connu, personne ne sait ce qu’il va se passer. Alors essayez de prendre votre vie personnelle et professionnelle en main en vous posant les bonnes questions afin de vivre pleinement votre vie, d’être heureux de faire votre job chaque jour, afin de ne pas vous réveiller à 30, 40, 50, 60, 70, 80 ans en vous disant qu’est-ce que vous avez fait de votre vie ???!! Pour rappel on passe plus de 8H par jour au travail, soit 75 680 heures à travailler jusqu’à la retraite, choisissez un travail qui vous apporte du bonheur et qui a du sens pour vous. 

D’ailleurs, « plusieurs équipes de scientifiques ont constaté que, lorsque nous nous trouvons dans l’année qui précède un changement de dizaine (29, 39, 49…), nous modifions nettement notre comportement. Comme si la bascule dans la décennie suivante faisait office de déclic nous poussant à nous interroger sur le sens de sa vie » Dr Frédéric SALDMANN dans son dernier livre On n’est jamais mieux soigné que par soi-même que je vous recommande fortement [Retrouvez mes lectures dans mon article #MesAstucesCréa n°11 : Bonus Mes indispensables].

N’attendez pas ces années charnières pour prendre votre vie en main. Jacques Attali dans une interview, a dit qu’avant d’entreprendre quelque chose, il se pose la question quelle sera son impact dans 30 ans. Je me suis posée la même question quand j’ai construit mon projet professionnel et puis créé ma boîte. Je veux apporter ma pierre à l’édifice, je veux me rendre utile, que mon travail ait un impact positif dans la vie des personnes que je côtoie quotidiennement. 

Avant d’entreprendre un job ou une activité, entreprenez votre vie et ne passez pas à côté de la vôtre. Ce qui compte c’est qu’on soit toutes et tous une meilleure version de nous-même chaque jour ! Soyez vous-même dans tout ce que vous entreprenez dans votre vie !

Vous êtes la génération qui a le plus de moyens pour trouver les réponses vos questions et faire les bons choix. 

Comme je vous l’ai dit lors des TD, ce n’est pas grave si après votre master vous changez d’orientation, ce qui compte c’est que vous soyez heureux dans ce que vous faîtes. Chaque expérience est bonne à prendre, il faut toujours garder le côté positif ! 

Je vous souhaite à toutes et à tous la réussite dans tous ce que vous entreprenez dans votre vie ! 

En espérant que vos choix de vie auront un impact réel et concret sur nos vies. 

On est ensemble ! 

À bientôt, 

Ilana  

Citation du jour

T’as joué l’jeu quand même
Eu ton diplôme, t’as mis des larmes dans les yeux d’ta mère
Rêves doux, amers, diplômé mais taf de merde

Disiz, Spirales

Série 1 #MesAstucesCréa n°11 : Bonus : Mes indispensables 🎁

Temps de lecture : 8 minutes

Je vais vous lister mes coups de coeur, je pense alimenter cet article régulièrement.

Je suis fan de l’être humain, ce que j’aime le plus, c’est de comprendre ce qui a amené la personne à créer son entreprise.

J’adore également découvrir de nouvelles lectures, entreprises, personnalités, donc n’hésitez pas à me mettre en commentaires vos coups de coeur, vos recommandations, je suis preneuse !

Livres 

À travers cette première série d’articles sur le parcours entrepreneurial, vous l’aurez compris, entreprendre c’est avant tout un choix de vie. Par conséquent avant d’entreprendre une entreprise, il faut que vous entrepreniez votre vie, voici donc ma sélection de livres de développement personnel. L’idée est de savoir qui vous êtes, ce que vous voulez vraiment dans votre vie et surtout ce que vous en voulez faire.

Les trois quarts des gens veulent entreprendre, pensant à tort qu’entreprendre sera la réponse à tous leurs problèmes, alors que c’est faux, ils passent à côté du vrai problème, ils ne se posent pas les bonnes questions. En entreprenant, ils risquent au contraire d’aggraver leurs situations.

Le Pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle, livre philosophique qui vous explique pourquoi on a toujours une tonne de pensées dans notre tête et comment les maîtriser. J’adore cet auteur, c’est en tombant sur l’une de ses citations « Parfois lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s’accrocher »que je l’ai découvert et acheté le jour même son livre.

N’ayez crainte, si à la première lecture vous lâchez l’affaire, cela a été aussi mon cas, j’ai fait une première lecture de quelques pages le jour même de l’achat en novembre 2016 et j’ai lâché l’affaire alors que je voulais vraiment le lire. Cela est normal, c’est un livre un petit peu difficile au début mais après à la deuxième lecture, vous allez l’adorer. Ma deuxième lecture fût en Janvier 2017, je l’ai lu en une semaine, ce n’est pas un livre qu’on lit d’une traite, il faut prendre son temps. Ce livre nous fait réfléchir, nous poser des questions sur notre vie, notre passé, nos relations… il faut le digérer. D’ailleurs, l’auteur lui-même indique des pauses de lecture à faire via des astérisques.

Dans la même thématique, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano, pour moi c’est une synthèse mignonne du Pouvoir du moment présent. Ce livre se lit en quelques heures, très simple d’accès.

Miracle Morning de Hal Elrod, best-seller, la base pour vous organiser, reprendre le contrôle de votre vie, aller de l’avant. Ce livre est tellement motivant, en écrivant ces lignes j’ai envie de le relire. Hal vous donne un cadre de vie, à vous de l’appliquer à votre propre vie. En effet, Hal se lève à 5h30 tous les matins, vous n’êtes pas obligés de le faire, il vous conseille juste de vous réveiller au début 30 minutes avant votre réveil habituel. Il vous explique pourquoi il est si important de mettre en place une routine matinal, afin de prendre du temps pour vous et de mieux organiser votre journée.

C’est primordiale pour tout le monde mais encore plus lorsqu’on est entrepreneur(se) ! Apprenez à prendre du temps pour vous, séparez bien votre temps personnel, de votre temps professionnel et vous gagnerez en productivité et en bonheur.

Ne pensez pas que tous les entrepreneurs travaillent 72H par semaine sans prendre de vacances, peut-être la première année, et encore. Tous avec le recul disent qu’il faut prendre du temps pour soi, se déconnecter, c’est vital ! Alors n’attendez pas d’être en burn out, et dès le début organisez votre temps pour vous ! Vous êtes votre priorité.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’être à mon compte, organiser mon temps non pas en fonction de mon travail, mais en fonction de ma famille.

Le temps c’est la seule chose qui coûte le plus cher mais qu’on ne peut pas acheter.

Pour moi, un entrepreneur doit être autodidacte et savoir constamment se remette en question et se former. Nous sommes en 2020, des jeunes de 18 ans créent des boîtes qui valent des milliers, voire millions d’euros. Il ne faut pas pour autant être jaloux ou envieux, il faut juste accepter qu’il y aura toujours meilleur que nous. Je vous rassure, on peut tous faire la différence, comment ? Grâce à nous-même, en se formant, en travaillant avec des collègues, partenaires meilleurs que nous qui nous tireront vers le haut. Voici donc ma sélection de livres entrepreneuriaux.

Le Personal MBA de Josh Kaufman, la bible de l’entrepreneur, Jeremy Berrebi me l’avait conseillée. Ce livre vous explique toutes les notions que vous devez maîtrisées en tant qu’entrepreneur : marketing, communication, finance, produit, organisation… Je suis fan de Josh Kaufman, comme tout entrepreneur américain qui se respecte, Josh a développé une méthode d’optimisation à toutes ses tâches. Je vous invite à regarder sa TED plus bas.

Les livres de Napoléon Hill, notamment son best-seller, Réfléchissez et devenez riche. Ce livre a inspiré Hal Elrod pour son livre Miracle Morning.

Il y a tellement de livres sur l’entrepreneuriat, mon seul conseil : choisissiez des lectures qui vous passionnent. Si vous devez apprendre une nouvelle chose, essayer de la faire sur un support que vous aimez, en lisant, en regardant des interviews, des Teds, des documentaires, des films, en écoutant des podcats… Il y a en tellement de contenus sur l’entrepreneuriat, vous avez le choix du contenu et du support.

En parlant de documentaire, je vous conseille fortement de regarder Dans le cerveau de Bill Gates sur Netflix. Qu’on aime ou pas Bill Gates, on ne peut pas nier l’intelligence de cet homme, ce documentaire en est l’exemple.

Podcast 

Je n’en écoute pas beaucoup, voici les trois que j’écoute et réécoute. Je vous invite à lire mon article précédent où je cite d’autres podcasts.

Lucky Day 💗 MON COUP DE COEUR du moment 💗 : Podcast très moderne, percutant et authentique. Créé en Septembre 2019, par Sylvain Leba, Dikom et Bakang Bakang-Tongé, fondateurs de Dear Muesli. Ils interviewent des entrepreneurs diverses, contenu ultra intéressant.

Pauline Laigneau fondatrice de Gemmyo, a créé son Podcast Le gratin, je l’ai découverte l’an dernier. Des interviews très intéressantes sur différents sujets mais toujours liées à l’entrepreneuriat.

Les conférences de Jeremy Berrebi sont disponibles sur DropBox. Jeremy est un serial entrepreneur, qui a créé Kima Ventures en 2010 avec Xavier Niel, fonds d’investissement français spécialisé dans le capital d’amorçage ainsi que les startups, avec lequel ils ont investi dans plus de 300 boîtes. En 2015, il quitte le fonds. Jeremy parle essentiellement de business et d’éthique.

TED 

Je suis très fan des TED, je vous en ai sélectionné seulement 5, il y en a des centaines, je vous invite à y jeter un coup d’oeil.

  • How great leaders inspire action, Simon Sinek. TED vu plus de 50 millions de fois. Simon Sinek est un conférencier britannique, auteur de livres sur le management et la motivation.
  • 8 secrets of success, Richard St John, TED vu plus de 14 millions de fois. Richard St John est un analyste.
  • Your body language may shape who you are, Amy Cuddy. TED vu plus de 57 millions de fois. Amy Cuddy est une psychologue.
  • How to live before you die, Steve Jobs. TED vu 10 millions de fois.
  • The first 20 hours, how to learn anything, Josh Kaufman. TED vu plus de 20 millions de fois.
  • Bien-sûr apprendre passe normalement par l’éducation national… voici une proposition de Céline Alvarèz, une refondation de l’école guidée par les enfants. En espérant que les générations suivantes aient un accès à une éducation à leurs écoutes et surtout expérimentale, apprendre sans comprendre ne sert strictement à rien, on oublie ce qu’on vient d’apprendre. Il vaut mieux comprendre et ensuite apprendre. La compréhension passe par l’expérimentation, comme on dit dans le business, comprendre son activité par l’itération.

Émissions TV

Nous vivons l’essor de l’entrepreneuriat dans les médias.

Avec l’apparition en France de l’émission de Qui veut être mon associé ? (QVEMA) diffusée pour la première fois le 14 janvier 2020. Programme de 6 émissions, réunissant 1,7 millions de téléspectateurs par soir, soit 7% de part d’audience. Je vous invite à la regarder en replay.

Des porteurs de projets viennent présenter leur entreprise devant un jury de cinq investisseurs, et demandent un apport financier précis contre un pourcentage de leur société. Le jury 2020 était : Marc Simoncini (Meetic, Angell), Catherine Barba (Peps Lab), Frédéric Mazzella (Blablacar), Delphine André (GCA), Marc Vanhove (Bistrot Régent), Éric Larchevêque (Ledger).

À l’issue de questions et discussions où le modèle du projet est décortiqué, chaque membre du jury décide ou non de suivre le projet via un investissement. La seule règle est que si le pourcentage de l’entreprise obtenu peut être négocié, le montant investi ne peut être inférieur à celui demandé initialement.

La saison 1 en chiffres :

  1. 3 695 000 € investis
  2. 25 projets financés sur 44 présentés
  3. 57 % des projets présentés ont été financés
  4. 36 % des projets présentés sont portés par une entrepreneure ou une équipe mixte
  5. Les 44 projets présentés ont demandé au total 6 857 000 € pour une valorisation totale (avant négociation) de 84.2 M€

Je vous invite à lire les bilans fait par Éric Larchevêque : Bilan chiffré de la saison 1 de QVEMA et QVEMA épisode 6 : les statistiques.

Pour vous inscrire à la saison 2 : Casting M6.

B SMART, nouvelle chaîne économique créée cette semaine par Stéphane Soumier.

« B SMART est un média d’information consacré à l’économie et la finance.
Pensé comme un espace de réflexion, d’analyse et d’expertise, il donne la parole aux entrepreneurs et met en avant la création de valeur économique, sociétale et environnementale des entreprises.

B SMART s’adresse aux décideurs, aux actifs et à tous ceux qui, en France, réfléchissent sur ce que doit être le monde de demain. »

Entrepreneur(se)s qui m’inspirent et dont je suis fan

Jessica Alba, connue pour ses films, est une business woman incroyable, je vous invite à lire cet article, pour la découvrir. J’adhère totalement à son business modèle, qui repose sur des valeurs simples et efficaces.

Focus. Jessica depuis petite, fait beaucoup d’allergies, d’eczémas. Lors de sa première grossesse, comme toute femme, elle a demandé à sa mère, quels étaient les produits qu’elle utilisait pour elle, bébé; Jessica les a donc acheté et testé sur elle, elle a eu des réactions allergiques. Dès lors, à commencer sa réflexion, elle s’est dit qu’il était impossible pour elle, d’acheter ces produits pour son bébé, elle a commencé à chercher des produits plus naturels et les a testé, elle s’est rendue compte que ce n’est que les emballages qui étaient naturels, le contenu était tout autant chimique que les autres produits non naturels. C’est ainsi qu’en 2011, elle décide de créer sa propre entreprise Honest, avec dans un premier temps des couches pour bébés naturelles sans aucun produit chimique, depuis elle vend des produits d’hygiène pour toute la famille et a lancé une gamme makeup. Son entreprise a été évalué à plus d’un millard de dollars en 2016. Ce qu’il faut retenir, elle a avait un besoin, elle n’a pas trouvé de solution sur le marché, elle l’a créé.

Vous pouvez vous dire oui, elle est actrice, elle avait les moyens de le faire, oui mais c’est surtout elle qui a monté son propre business, étudié son marché, sélectionné ses associés et développé son entreprise.

Justine Hutteau, co-fondatrice de Respire, entrepreneuse exemplaire, j’aime ce qu’elle véhicule, ses valeurs, comment elle a su développer son entreprise.

Jerremy Berrebi, de par son expérience business et son rapport business VS famille.

Oussama Ammar, co-fondateur de The Family, entrepreneur de renom, que j’ai découvert lors de son passage sur Business Impact. Ses analyses sont pragmatiques, réalistes, justes.

2020 vaut bien 20 Citations du jour

Citation du jour

Diriger et apprendre ne sont pas dissociables.

John Fitzgerald Kennedy

Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que j’ai été assez claire si vous avez des questions, ou des thématiques que vous souhaitez que j’aborde, mettez-les moi en commentaire, j’y répondrai le plus rapidement possible. 

Si vous avez appréciez cet article, partagez-le afin qu’il aide un maximum de personnes. 

On se retrouve bientôt pour ma deuxième série d’article, à votre avis quelle sera sa thématique ?

À bientôt,

Ilana

Série 1 #MesAstucesCréa n°10 : COVID vs Entrepreneuriat : trop de contenus tue le contenu 🙃🤔 

Temps de lecture : 2 minutes


Le confinement nous a permis d’avoir beaucoup de temps, un avantage pour certain, un inconvénient pour d’autre. 

Plusieurs entrepreneurs ont décidé de partager leurs expériences en multipliants les vidéos sur youtube, les lives sur instagram, les itw sur Linkedin, les podcats….

Malheureusement trop de contenus tue le contenu… On ne sait plus pas où donner de la tête. 

Voici une liste non exhaustive bien sûr de contenus intéressants et fiables.

Podcast 

💗 MON COUP DE COEUR💗 : Podcast très moderne, percutant et authentique. Sylvain Leba, Dikom et Bakang Bakang-Tongé, fondateurs de Dear Muesli, ont créé leurs Podcast Lucky Day en Septembre 2019. Ils interviewent des entrepreneurs diverses, contenu ultra intéressant.

Pauline Laigneau fondatrice de Gemmyo, a créé son Podcast Le gratin, je l’ai découverte l’an dernier. Des interviews très intéressantes sur différents sujets mais toujours liées à l’entrepreneuriat.

Les plus connus, mais que je n’ai pas eu encore le temps d’écouter :

Entrepreneur(se)s à suivre

Des personnalités inspirantes, que j’aime et que je trouve géniales.

David Laroche, coach en développement, je l’ai connu via insta et le documentaire La puissance de l’Intention, et que je découverts à nouveau durant le covid via sa chaîne youtube Business Impact, je vous invite fortement à le suivre, des interviews ultra intéressantes, avec des personnalités inspirantes et bienveillantes.

Oussama Ammar, co-fondateur de The Family, entrepreneur de renom, découvert lors de son passage sur Business Impact. Ses analyses sont pragmatiques, réalistes, justes. Je vous invite à le suivre et regarder sa série KOUDETAT SPÉCIAL COVID-19,  et les interviews faîtes par la chaîne youtube The Family, StartupFood, avec leurs entrepreneurs.

Justine Hutteau, co-fondatrice de Respire, entrepreneuse exemplaire, j’aime ce qu’elle véhicule, ses valeurs, comment elle a su développer son entreprise. Je suis fan d’elle. Durant le confinement, Justine a mis en place, RES’PITCH et a invité les entrepreneur(se)s à pitcher en live sur le compte insta de Respire.

Bien-sûr, il y en tant d’autres, mais je voulais vous faire un focus période covid, pour connaître les autres personnalités qui m’inspirent, je vous laisse lire mon article #MesAstucesCréa n°11 : Mes indispensables.

Citation du jour

Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste.

William Shakespeare

Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que j’ai été assez claire si vous avez des questions, ou des thématiques que vous souhaitez que j’aborde, mettez-les-moi en commentaire, j’y répondrai le plus rapidement possible. 

Si vous avez appréciez cet article, partagez-le pour qu’il aide un maximum de personnes.

On se retrouve demain mon article #MesAstucesCréa n°11 : Bonus : Mes indispensables.

À bientôt,

Ilana

Série 1 #MesAstucesCréa n°9 : GIRL POWER : Les femmes et l’entrepreneuriat 👩‍💻💪💃

Temps de lecture : 4 minutes


Les femmes entrepreneuses

« Quatre créateurs d’entreprises individuelles sur dix sont des femmes. En 2019, les femmes ont créé 40 % des entreprises individuelles. Cette proportion est quasi stable depuis 2015, alors qu’elle augmentait progressivement depuis 30 ans (29 % en 1987 et 33 % en 2000). Elle est quasiment identique pour les créations d’entreprises individuelles classiques et pour les immatriculations sous le régime du micro-entrepreneur. Comme les années précédentes, la part des hommes est la plus élevée dans la construction (98 %), les transports et l’entreposage (93 %) ainsi que l’information et la communication (75 %). À l’opposé, les femmes sont majoritaires dans la santé humaine et l’action sociale (75 %), les autres services aux ménages (72 %), l’industrie (55 %) et l’enseignement (52 %). » Insee « Les créations d’entreprises en 2019 »  28/01/2020.

Focus IDF. « Près de 30 % des créations de 2019 (244 000) sont localisées en Île-de-France. Une entreprise sur quatre créée par une femme en Île-de-France appartient au secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques (activités juridiques, conseils aux entreprises…), contre une sur cinq chez les hommes. Globalement, ce secteur d’activité prédomine parmi les nouvelles entreprises créées par des Franciliennes, alors qu’en province moins de 11 % des nouvelles entreprises en font partie.

Le commerce est le deuxième secteur de prédilection des femmes entrepreneuses : il représente 16 % des entreprises nouvelles contre 21 % pour les hommes. En province, avec 11 % des entreprises nouvelles, ce secteur attire moins, mais autant les hommes que les femmes. Les créatrices d’entreprises franciliennes sont plus jeunes et diplômées que les hommes.» Insee « Les entreprises créées par des femmes en Île-de-France. » 26/03/2020

Les femmes dirigeantes

« Mais si les femmes sont moins nombreuses à entreprendre, ce baromètre démontre que les TPE dirigées par des femmes font moins faillite. En effet, 54,3% des TPE féminines présentaient un risque faible ou très faible d’entrer en défaillance alors que celles dirigées par des hommes ne représentaient que 50%. En 2018, seulement 3,1% des TPE avec une femme à leur tête sont entrées en défaillance, contre 5% côté masculin. » Challenges  30/01/2020

Les femmes à connaître

Les 20 femmes à suivre en 2020, classement réalisé par StartHer (association inclusive, qui soutient les femmes dans la tech et l’entrepreneuriat, fondé en 2010 par Roxanne Varza et Mounia Rhka).  Je vous en ai sélectionné cinq, je vous laisse découvrir les quinze autres.  

Lucie Basch, fondatrice de Too Good To Go

« L’application anti-gaspillage lancée en 2016 qui permet à chacun d’acheter à bas prix les invendus des restaurants, épiceries, ou encore boulangeries et enseignes de restauration. À sa tête : Lucie Basch, responsable notamment de l’expansion de l’entreprise (qui compte aujourd’hui 5 millions d’utilisateurs) dans 13 pays différents. »

Charlotte de Vilmorin, cofondatrice de Wheeliz

« Tétraplégique de naissance, Charlotte de Vilmorin a débuté en tant que blogueuse, en partageant des histoires de sa vie en fauteuil roulant sur son blog Wheelcome. En 2015, elle se lance dans l’entrepreneuriat en créant Wheeliz, une plateforme collaborative de location de voitures aménagées pour les personnes en fauteuil roulant. La « plateforme revendique aujourd’hui près de 10 000 utilisateurs. »

Stéphanie Leplus, Chief Data Officer chez LeBonCoin

« Sélectionnée pour être l’une « des rares femmes chefs des services informatiques » en activité, Stéphanie LePlus est aujourd’hui Chief Data Officer de LeBonCoin, où elle gère une équipe de 40 personnes. »

Laure Némée, CTO de Mangopay et Leetchi Group

« « Nous avons souligné Celine Lazorthes (fondatrice de Leetchi) dans notre première liste en 2014. Nous pensons qu’il est temps de souligner également l’immense contribution de Laure et nous pensons qu’elle inspirera de nombreuses autres femmes CTO à venir », explique StartHer dans son classement 2020. Laure est devenue CTO du Groupe Leetchi en 2010, alors même que Leetchi ne comptait que 5 salariés. Aujourd’hui, l’entreprise se classe parmi les sociétés fintech les plus connues de France. »

Maeliza Seymour, fondatrice de CodistAI

« Une femme développeuse, à la tête d’une startup dédiée à l’accompagnement des développeurs ! Maeliza a en effet fondé CodistAI, une plateforme qui aide les développeurs à explorer et à naviguer dans le code source. »

Citation du jour

J’ai choisi trois citations de femmes que j’admire par leur détermination, leur envie de se dépasser et d’aller toujours de l’avant. Ma mère d’une résilience hors pair, qui a connu tellement d’épreuve dans sa vie, nous a toujours inculqué de toujours avancer quoiqu’il arrive. Simone Veil, qui a choisi de vivre et d’entreprendre sa vie comme elle le souhaitait et cela, dès l’âge de 17 ans. Jessica Alba, connue pour ses films, est une business woman incroyable, je vous invite à lire cet article, pour la découvrir. J’adhère totalement à son business modèle, qui repose sur des valeurs simples et efficaces.

Il faut avoir la foi et avancer.

Ilana’s mum 

Les erreurs ne se regrettent pas, elles s’assument ! La peur ne se fuit pas, elle se surmonte ! L’amour ne se crie pas, il se prouve !  

Simone Veil

Si c’était si facile, tout le monde le ferait. Il faut être un peu fou et ne manquer ni de jugeote ni de ténacité. La plupart des gens abandonnent au premier obstacle. Pour les entrepreneurs, s’il n’existe pas de chemin, il faut l’inventer. On brise le béton, on balance de la dynamite, on trouve une solution. 

Jessica Alba

Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que j’ai été assez claire si vous avez des questions, ou des thématiques que vous souhaitez que j’aborde, mettez-les-moi en commentaire, j’y répondrai le plus rapidement possible. 

Si vous avez appréciez cet article, partagez le pour qu’il aide un maximum de personnes. 

On se retrouve demain mon article #MesAstucesCréa n°10 : COVID vs Entrepreneuriat : trop de contenus tue le contenu 🙃🤔

À bientôt,

Ilana

Série 1 #MesAstucesCréa n°8 : Entreprendre en chiffre, ça donne quoi ?

Temps de lecture : 5 minutes


2019 : Nouveau record 

Nouveau record en 2019, 815 257 entreprises ont été créées en France, soit une hausse de 17,9%. « Tous les types de créations sont en hausse : les immatriculations de micro-entrepreneurs (+25,3 %), les créations d’entreprises individuelles classiques (+15,7 %) et celles de sociétés (+8,6 %) », note l’INSEE dans son étude paru le 15/01/2020. Ce sont 120 000 entreprises de plus sur une année, dont 80 000 micro-entreprises. 

« Un sondage OpinionWay réalisé à l’occasion du Salon des entrepreneurs, montre que 29 % des Français ont « l’envie de créer ou reprendre une entreprise ». L’entrepreneuriat séduit aussi des Français de plus en plus jeunes : près de la moitié des 18-34 ans ont envie de créer leur entreprise, selon cette enquête.

Tout n’est pas rose. Trois ans après leur création, seules un gros tiers des microentreprises sont encore actives . Et le revenu moyen des microentrepreneurs actifs n’était que de 470 euros par mois en 2017, selon l’Insee. Un tiers des microentrepreneurs sont en réalité déjà salariés, leur activité d’indépendants leur fournissant alors un revenu de complément. Pour certains, le statut de microentrepreneur est une porte pour entrer sur le marché du travail, faute de mieux. » Guillaume de Calignon article les échos Les créations d’entreprises ont battu un nouveau record en 2019 du 15 Janvier 2020 

Depuis 2016, le nombre de création d’entreprise ne fait qu’augmenter en France, on est passé de 554 000 créations en 2016 à 815 257 en 2019 soit une hausse de 47,15% en 4 ans. 

Financement en 2019 

Initiative France (Prêt d’honneur) : Année record en 2019 :  50 000 emplois créés ou sauvegardés, 18 164 projets financés, 1,8 milliard d’euros mobilisés. 

France Active (Garantie Bancaire) : 45 000 emplois créés ou sauvegardés 7 700 projets financés, 370 Millions d’euros mobilisés. 

Prêts Bancaire (source Banque de France) : « À fin décembre 2019, l’encours de crédits aux TPE atteint 306,8 milliards d’euros, en hausse de 7,9 % sur un an. Plus particulièrement, les encours des crédits de trésorerie, des crédits à l’équipement, et des crédits immobiliers continuent de progresser à un rythme soutenu (respectivement 1,2 %, 8,4 % et 8,4 %). Le taux d’intérêt moyen des crédits de montant unitaire inférieur à 250 000 euros reste en deçà de 2,0 % (1,69 %), un niveau toujours nettement inférieur à ceux pratiqués dans les autres grands pays de la zone euro. »

Levée de fonds :Les startup françaises ont levé 4,4 Milliards d’euros en 2019, une hausse de 36% par rapport à 2018, tandis que le nombre d’opérations stagne. Les tours de table supérieurs à 50 millions d’euros ont doublé.

COVID VS 2020

Premier touché par le Covid, les entreprises ! Chute du nombre de création dans tous les secteurs d’activités, près de la moitié des créations sont des demandes d’immatriculation en auto-entreprise, ce qui est compréhensible, l’avenir est incertain, créé oui mais en prenant le moins de risque possible et en dépensant moins.  

« En avril 2020, le nombre de créations est en forte baisse dans tous les secteurs d’activité. Les chutes les plus lourdes concernent l’hébergement et la restauration (–52,9 %), les services aux ménages (–45,1 %) et les activités immobilières (–44,8 %). Les secteurs qui contribuent le plus fortement à la diminution de l’ensemble des créations sont le soutien aux entreprises (contribution de –7,9 points)*, les services aux ménages (–4,7 points), le commerce (–3,6 points) et la construction (–3,6 points). » 

« En données brutes, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours des trois derniers mois est en forte baisse (–21,6 % après –2,7 % en mars). Le secteur « transports et entreposage » est celui qui contribue le plus à cette diminution (–9 500 créations, soit une contribution de –4,6 points)*. Au sein de ce secteur, c’est dans les autres activités de poste et de courrier (incluant la livraison à domicile) que la baisse est la plus importante (–7 300 créations sur les trois derniers mois). » Note l’INSEE du 15/05/2020  

Financement premier trimestre 2020 

Initiative France (Prêt d’honneur) : Aide de 1 500 euros pour les plus petites entreprises, les indépendants et microentreprises des secteurs les plus touchés. Mobilisation de l’Etat à hauteur de 300 milliards d’euros pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie. 

France Active (Garantie Bancaire) :Pause générale du prélèvement des échéances et Report en fin de prêts des échéances de remboursement

Prêts Bancaire (source Banque de France) : Les demandes de crédits de trésorerie atteignent leur plus haut niveau historique. La proportion de PME demandant de nouveaux crédits de trésorerie triple à 17 % après 6 % au trimestre précédent.

Levée de fonds :Les start-up françaises ont levé que 846 Millions d’euros le premier trimestre 2020 contre 1 321 Milliards d’euros en 2019, une baisse de 56% par rapport à 2019, le nombre de tour moyen est de 30 contre 50 et 70 habituellement.


On ne sait pas ce qu’il va se passer, ce qui est certain, il faut que l’activité reprenne, mais une chose est sûre il y aura un avant et un après COVID. 

Je suis une personne plutôt optimiste, j’espère que le après Covid, soit un nouveau départ pour le monde entier, que les gens consomment mieux. Je pense que c’est ce qu’on a déjà tous fait durant le confinement, nous avons tous consommé local, fait attention à la provenance de nos achats. Je pense que cela va perdurer dans le temps et cela sera une bonne chose pour les activités locales et la planète. 

Face à la crise, les entreprises déjà créées doivent adapter leurs services/prestations afin de générer toujours un chiffre d’affaires. Les nouvelles entreprises doivent être encore plus innovantes. Dans tous les cas les entrepreneurs de 2020 doivent être encore plus déterminés que jamais, ne pas abandonner mais aussi savoir lâcher prise pour mieux rebondir !

En règle générale, il faut faire un prévisionnel sous 3 ans, en plein Covid cela ne veut rien dire, on ne sait pas ce qui va se passer dans un, trois, six voir 12 mois. Je invite pour les entreprises déjà créées, à faire un prévisionnel hebdomadaire afin de voir ce qui marche actuellement, puis au bout d’un mois, essayez de le lister sur le mois suivant si cela est possible. Soyez le plus pragmatique possible, regardez ce qui marche et ce qui ne marche pas, arrêtez le. Essayez de dépenser le moins possible et augmentez vos marges afin de dégager le plus de trésorerie. Pour les entreprises qui vont être créées, essayez de faire un prévisionnel sur 3 ans, en détaillant vos hypothèses de la manière la plus pragmatique possible.

Pour une entreprise, la trésorerie c’est le nerf de la guerre.

Dans la vie, c’est en touchant le fond que l’on remonte plus vite ! Il faut toujours voir le verre à moitié vide. Il y a des opportunités dans chaque épreuve, il faut réfléchir et les trouver. 

Comme je vous l’ai déjà dit entreprendre est quelque chose de risqué encore plus quand l’avenir est incertain. Entreprenez si vous le souhaitez mais soyez conscient des risques, et soyez déterminés à aller jusqu’au bout ! 

Citation du jour

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. Un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté. 

Winston Churchill

2020 vaut bien 20 Citations du jour à retrouver dans mon article #MesAstucesCréa n°11 Bonus : Mes indispensables.

Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que j’ai été assez claire si vous avez des questions, ou des thématiques que vous souhaitez que j’aborde, mettez-les-moi en commentaire, j’y répondrai le plus rapidement possible. 

Si vous avez appréciez cet article, partagez-le pour qu’il aide un maximum de personnes. 

On se retrouve demain pour mon article #MesAstucesCréa n°9 : GIRL POWER : Les femmes et l’entrepreneuriat 👩‍💻💪👊💃! 

Bonne journée,

Ilana

Série 1 #MesAstucesCréa n°7 : Mon trio gagnant 🤑🤩🤑 !

Temps de lecture : 2 minutes


Bonjour à toutes et à tous, on se retrouve aujourd’hui pour connaître votre Trio gagnant ! 

Pour moi, vous devez prendre le temps de sélectionner et rencontrer trois personnes : votre Comptable, votre Assureur, votre Banquier.

Ces trois personnes seront à vos côtés tout au long de la vie de votre entreprise, ils doivent comprendre les enjeux et surtout les besoins éventuels de votre entreprise.

Je vous conseille une fois que vous avez finalisé votre Business Plan, de lister vos besoins comptables, financiers (paiement en ligne, tpe, découvert, affacturage..) et d’assurances, afin de les rencontrer.

  • Comptable : au début, on pense qu’on n’en a pas besoin parce qu’on est seul, mais dès lors que vous savez que vous souhaitez embaucher, qu’il vous faudra établir des bilans, liasses fiscales, il faut prendre un comptable. 
  • Banque : en fonction de vos besoins, paiement en ligne, TPE, découverts autorisés, affacturages, prêts bancaires… Ne jamais prendre votre banquier personnel pour votre entreprise, en général les banques distinguent leurs équipes : banquiers privés, banquiers professionnels.
  • Assureur : prenez le temps d’en appeler au moins 2/3 surtout si vous avez un local, attendez qu’il vous propose de venir sur place, s’il ne le fait pas, vous pouvez l’éliminer. Dès lors que vous avez un local, l’assureur doit se déplacer afin d’évaluer les risques éventuels liés à votre activité et notamment à votre emplacement. Exemple, vous réparez des ordinateurs, et votre local est à côté d’une laverie, si vous ne le dîtes pas et si l’assureur ne se déplace pas, il ne le saura pas et ne prendra pas en compte ce risque dans votre contrat car quelle est la probabilité que vous ayez une inondation dans votre local informatique ? 

Ce trio est la principal ! Mais rappelez vous une chose, chacun son métier, vous pensez faire des économies en ne payant pas d’accompagnement à la création de votre entreprise, pour la développer, mais le coût sera le double après coup notamment pour la création de site internet, il est préférable de faire appel à un expert dès le début afin de limiter vos coûts. 

Je vous parle en connaissance de cause, je l’ai constaté auprès de mes porteurs, et même-moi, pour mon site internet j’ai dû faire appel à un développeur pour coder et personnaliser mon site comme je le souhaitais. 

CHACUN SON MÉTIER ! Prenez le temps de vous entourer des bonnes personnes et non des moins chères. Vous gagnerez du temps et de l’argent, car vous pourrez vous occuper à ce que vous savez faire, votre MÉTIER !

Néanmoins, il est primordiale de toujours comprendre ce que fait votre Trio gagnant, n’hésitez pas à demander à votre comptable de vous expliquer votre bilan par exemple.

Déléguer oui, mais en toute sécurité pour ne pas vous faire avoir ! Vous devez comprendre tout ce qui est en lien avec votre entreprise, même si ce n’est pas votre domaine, vous devez comprendre qui fait quoi et quelles sont leurs missions.

Citation du jour

Tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin.

Proverbe Africain

Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que j’ai été assez claire si vous avez des questions, ou des thématiques que vous souhaitez que j’aborde, mettez-les moi en commentaire, j’y répondrai le plus rapidement possible. 

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On se retrouve mardi pour mon article #MesAstucesCréa n°8 : Entreprendre en chiffre, ça donne quoi ? 

À bientôt,

Ilana

Série 1 #MesAstucesCréa n°6 : Besoin d’argent !! HELP ME

Temps de lecture : 3 minutes


Bonjour à tous, on se retrouve aujourd’hui pour connaître les organismes qui peuvent accepter votre demande de financement. 

Vous êtes chanceux, en France il y a plusieurs dispositifs mis en place afin de vous aider à financer votre projet. Dès lors, que vous savez où vous souhaitez vous implanter, je vous invite à contacter votre mairie afin de connaître les aides éventuelles, ou également faire une petite recherche Google avec les mots « prêt d’honneur dans le 75 » par exemple. 

Vous avez à votre disposition, plusieurs leviers de financements possibles, le micro-crédit, le prêt d’honneur, les garanties bancaires, le prêt bancaire, les levées de fonds avec participation dans votre capital.

Le micro-crédit est géré par l’association ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique), pour un montant maximum de 10 000 euros. L’ADIE finance les projets pour lesquels la banque ne peut pas suivre.

En France, ce sont les réseaux nationaux INITIATIVE France qui vous octroie le prêt d’honneur (prêt à taux zéro), ce prêt d’honneur est obligatoirement couplé à un prêt bancaire; et FRANCE ACTIVE qui quant à lui, peut se porter garant pour vous. Il y a une antenne par département (VMAPI dans le 94, PIE pour le 75…), les montants et les modalités peuvent changer mais le principe reste le même :

  • Un prêt d’honneur
  • Un prêt bancaire
  • Un apport de 20% minimum du montant global demandé
  • Subventions possibles en fonction de votre situation (Jeunes 26 ans, QPV, ZFR, Femmes, Handicap…)
  • Attention au délai de traitement qui peut être très variable en fonction de la date de dépôt, de la période de l’année, du type de subvention demandée, comptez plusieurs semaines voire mois ! 

Année record en 2019 pour Initiative France : 50 000 emplois créés ou sauvegardés, 18 164 projets financés, 1,8 milliard d’euros mobilisés. (Plus de détails dans mon #MesAstucesCréa n°8 Entreprendre en chiffre, ça donne quoi ?) 

Vous avez aussi BPI France comme autre structure de prêt d’honneur, notamment pour les PME et ETI, mais également pour les TPE en ce qui concerne les garanties bancaires.

TPE (Très petite entreprise) selon l’Insee, ce sigle désigne en France des entreprises qui emploient moins de 10 salariés, dont le chiffre d’affaires annuel et le total du bilan sont inférieurs à 2 millions d’euros.

PME (Petites et moyennes entreprises) selon la définition européenne, entreprise ou groupe d’entreprises employant moins de 250 personnes avec un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou un total bilan inférieur à 43 millions d’euros. Elle doit être indépendante, c’est-à-dire ne pas être détenue à plus de 25 % par une ou plusieurs entités qui ne sont pas des PME.

ETI (Entreprises de taille intermédiaire) entreprise ou groupes d’entreprises employant moins de 5 000 personnes et un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 milliards d’euros ou un total bilan inférieur à 2 milliards d’euros.

Le montant octroyé est beaucoup plus élevé : prêt croissance avec un montant de 300 000 euros jusqu’à 5 000 000 euros, pour les entreprises créées depuis plus de 3 ans; prêt avenir avec un montant de minimum 1 000 000 euros; prêt « Crédit-Bail mobilier, location financière » montant supérieur à 40 000 euros HT.

BPI France se porte également garant à plusieurs niveaux. Pour le développement des PME et TPE, garantie de 40 à 70 % du concours bancaire, composée de 3 volets : la création d’entreprises, les prêts de développement des entreprises, le renforcement de la trésorerie des entreprises. Pour la création ou transmission des PME, garantie de 50% à 70% du concours bancaire.

Concernant les subventions, je vous invite à faire une recherche par mots-clés, en fonction de votre activité (ESS : économie sociale et solidaire, par région, par département..). En effet, il existe plusieurs structures qui subventionnent les créations ou développement d’entreprise. Les plus connues sont : la subvention à la création pour les entrepreneurs handicapés (AGEFIPH), pour les entrepreneuses (France Active), pour les jeunes de moins de 26 ans (France Active)….

Les différents organismes de prêts en France : 

Focus apport personnel : si vous avez 50K € d’apport, gardez une partie comme matelas de sécurité, au cas où, votre boîte ne fonctionnerait pas, afin d’avoir de quoi vous retourner.

Citation du jour

Il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans un même panier. 

Proverbe Français

Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que j’ai été assez claire si vous avez des questions, ou des thématiques que vous souhaitez que j’aborde, mettez-les-moi en commentaire, j’y répondrai le plus rapidement possible. 

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On se retrouve demain pour mon article #MesAstucesCréa n°7 : Mon trio gagnant 🤑🤩🤑 ! 

À bientôt,

Ilana

Série 1 #MesAstucesCréa n°5 : Mon local de rêve 😍🤩😍

Temps de lecture : 2 minutes


Bonjour à tous, on se retrouve aujourd’hui pour savoir comment chercher votre local. 

Quand chercher mon local ? 

Une fois que vous avez commencé à faire votre BP (Business Plan) et que vous savez qu’il vous faut un local. Cependant, attention, car une fois le local trouvé, vous allez devoir signer une promesse de bail qui est valable en général 6 mois. Ce qui signifie que vous avez 6 mois pour trouver un financement auprès des banques, des structures de prêts d’honneur, des investisseurs. Or cette période de financement peut aller du simple au double, en règle générale c’est 3/6 mois en fonction des dates de comités de financements. 

ÉTAPE 1 : Contactez les services économiques des villes où vous souhaitez vous implanter, ils savent s’il y a des locaux publics ou privés disponibles, et surtout ils savent quelles activités ils souhaitent sur leurs territoires.

En effet, il faut savoir que les mairies ont un droit de préemption, c’est-à-dire qu’elles peuvent mettre leur veto, si par exemple elles ne veulent plus d’auto-école car il y en a trop sur leur territoire. 

C’est primordiale, surtout si vous souhaitez acheter un fond de commerce, car sans la réponse de la mairie, aucune signature d’achat possible chez le notaire. À noter, c’est au vendeur de faire la demande du droit de préemption, lorsqu’il souhaite vendre son fonds. Les trois quarts du temps il ne le fait pas, n’hésitez pas à lui poser la question afin de démarrer la procédure. Les délais de réponse de la mairie peuvent aller jusqu’à deux mois, ce qui peut être lourd de conséquence sur votre projet… 

À plus forte raison, au vue de la situation actuelle et des travaux du Grand Paris pour les JO 2024, contacter la mairie est important afin de prendre connaissance des travaux éventuels en face de votre local.

Légalement ce que le bailleur peut vous demander. 

Coûts d’un local à prendre en compte dans votre prévisionnel, attention ça chiffre vite ! 

  • Loyer d’avance : 1 ou 2 mois
  • Dépôt de garanti : 1 ou 2 terme du loyer d’avance (exemple si le loyer d’avance est de 3 mois, le dépôt de garanti sera de 3 ou 6 mois) 
  • Droit au bail : montant aléatoire fixé par le bailleur, il est préférable de trouver un local sans
  • Caution bancaire sur les loyers : nombre de loyer de 6, 12 ou 24 mois
  • Travaux et aménagement éventuels, si vous recevez du public il faut respecter les normes ERP. 

Tout est négociable.

ALERTE GÉNÉRALE

  • Si le bailleur vous demande une caution personnelle, il ne faut surtout pas accepter, et encore moins une hypothèque sur votre maison. Il est fondamental de séparer vos biens personnels et vos biens de l’entreprise, afin de protéger votre foyer. 
  • Si vous signez une promesse de bail, il faut y ajouter une condition suspensive « sous réserve de prêt bancaire », sans cette condition, vous serrez dans l’obligation de payer un loyer même si vous n’exercez pas l’activité dans ce local.

Citation du jour

Un petit chez soi vaut mieux qu’un grand chez les autres. 

Proverbe Français 

Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que j’ai été assez claire si vous avez des questions, ou des thématiques que vous souhaitez que j’aborde, mettez-les-moi en commentaire, j’y répondrai le plus rapidement possible. 

Si vous avez appréciez cet article, partagez-le pour qu’il aide un maximum de personnes. 

On se retrouve demain pour mon article #MesAstucesCréa n°6 : Besoin d’argent !! HELP ME 

Bonne journée,

Ilana 

Série 1 #MesAstucesCréa n°4 : Diriger ok, mais avec quel statut ?

Temps de lecture : 5 minutes

Bonjour à tous, on se retrouve aujourd’hui pour savoir comment choisir votre statut de dirigeant. Avant de choisir votre statut, vous devez vous poser les bonnes questions. Le choix de statut se fait après avoir fait votre BP (business plan) et votre prévisionnel, car à ce moment-là, vous avez répondu aux questions ci-dessous et vous savez vers quoi va tendre votre entreprise.

Les pré requis pour entreprendre : 

  • Volonté et personnalité 
  • Le but de ma création, quelles sont mes motivations ?
  • Suis-je prêt(e) à être sur tous les fronts (plusieurs casquettes)? 
  • Suis-je conscient(e) des risques encourus ? 
  • Suis-je certain(e) de n’avoir rien oublier avant de démarrer mon activité ? 
  • Quel sera mon rôle et mes tâches ?
  • Aie-je le soutien et l’encouragement de mes proches ? 

Les pré-requis pour m’associer : 

  • Volonté et personnalité : moi et mes associés 
  • Motivations de chacun
  • Complémentarité des associés 
  • Pourquoi m’associer ? Quels sont les risques de cette association ? 
  • Fiche de poste de chacun bien détaillée

Nota Bene : Il est primordiale de faire un Pacte d’associé auprès d’un avocat et non sur internet. Au début tout est beau, mais malheureusement il peut avoir des tensions avec votre associé et ce même si, votre associé est votre soeur, frère, parent, meilleur ami. Au début vous êtes sous la même longueur d’ondes, vous êtes lucide, vous reconnaissez de manière objective les missions de chacun et ses apports dans l’entreprise. Le Pacte d’associé est un document privé, accessible seulement par les associés, contrairement au statut d’entreprise disponible sur internet. Le Pacte d’associé permet de savoir qui apporte quoi, qui fait quoi, qui rentre dans l’entreprise, comment vous sortirez de l’entreprise et qui est le président de l’entreprise. Le 50-50 est dangereux et coulera votre boîte, pourquoi ? Face une problématique, qui prendra la décision finale, si aucun de vous deux n’est accord ? Comment trancher ? Ne pas prendre de décision rend statique l’entreprise, or une entreprise est par définition toujours en mouvement ! De plus, les banques prêtent rarement aux associés à 50-50 pour cette même raison.

Le choix de votre statut va dépendre de vos réponses suivantes : 

  • Dimension de votre projet :   Créer seul ou à plusieurs / Projet à tendance associatif ou lucratif 
  • Votre situation personnelle : Marié/Pacsé (contrat de mariage) est ce que votre conjoint(e) vous soutient et vous encourage dans votre projet ? Quel sera son rôle ? / Enfant de – 3ans ou + / Crédit à la consommation / Dettes fiscales, sociales, judiciaires, bancaire 
  • Votre situation professionnelle : CV : Actuel/passé /  Diplôme, formation bénévolat / Stabilité professionnelle 
  • Votre situation patrimoniale : Sociétés / Propriétaire de maison, appartement… / SCI / Immobilisations financières
  • Votre Projet : Activité réglementée / Investissement important au démarrage / Local / les risques liés à l’activité 
  • Votre situation médicale 

En fonction de vos réponses, vous allez pouvoir savoir vers quel statut vous orienter. 

Il y a deux grandes familles de statuts.

Les entreprises individuelles comme l’intitulé l’indique, concernent les créations à une seule personne, le nom de l’entreprise est le nom propre du dirigeant. L’entreprise peut avoir un nom commercial. On parle alors de personne physique. 

Les entreprises commerciales concernent les créations à une ou plusieurs personnes, le nom de l’entreprise est un nom commercial. On parle alors de personne morale. 

Les deux grandes différences entre les deux concernent votre responsabilité civile et/ou pénale, et votre couverture sociale. 

Pour les entreprises individuelles, il y a aucune limite, vos biens personnels sont engagés dans l’entreprise. Pour les entreprises commerciales, votre responsabilité civile et/ou pénale est limitée à votre apport sous réserve de la faute effectuée. Concernant la couverture sociale, prise en compte grâce aux prélèvements sociaux sur votre salaire, varie du simple ou double en fonction du statut.

En entreprise individuelle, les charges sociales sont régies par le régime des Travailleurs Non Salariés (TNS), le taux de charges sociales est de 45% environ (le taux est plus faible pour le statut des auto-entrepreneurs), soit pour un salaire net de 1000€, l’entreprise devra payer 450€ de charges sociales. En entreprise commerciale, vous êtes assujettis au régime des TNS si vous êtes actionnaire majoritaire en EURL/SARL, soit un taux de 45%, et au régime général si vous êtes en SASU/SAS, soit un taux de 80%. Ainsi, pour un salaire net de 1000€, l’entreprise en SASU/SAS devra payer 800€ de charges sociales.

L’écart des cotisations sociales entre les statuts engendra forcément un écart en terme de remboursement, à vous de choisir en fonction de vos besoins de santé.

Voici le panorama non exhaustif des entreprises françaises : 

Notez que l’EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) est la « petit soeur » de la SARL (Société à responsabilité limitée), les deux fonctionnent quasiment de la même manière. L’EURL est pour créer seul(e), la SARL pour minimum deux personnes. 

De même pour la SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle) qui est la petite soeur de la SAS (Société par actions simplifiée). EIRL, Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée. 

Vous l’aurez compris, il n’y a pas de statut unique, sinon j’inviterai tous mes porteurs à s’immatriculer sur le même statut. Chaque statut répond à des besoins spécifiques. 

Clairement le statut d’auto-entrepreneur est un statut de court terme, le but de le choisir est de tester votre activité et de prendre le moins de risque possible et dépenser moins, car ce statut est gratuit et simple de gestion. Contrairement aux statuts des entreprises commerciales ayant des formalités payantes et plus engageantes. 

Ainsi au bout de 3 ans, vous êtes censés pourvoir changer de statut en passant par une EURL/SARL ou SASU/SAS, en fonction de l’évolution de votre entreprise. 

ATTENTION ne pensez pas qu’avec le statut d’auto-entrepreneur, vous êtes responsable de rien. Chaque statut engage un minimum votre responsabilité civile. J’ai vu une porteuse qui a failli perdre sa maison en micro-entreprise (anciennement auto-entrepreneur) car elle n’avait pas payé son URSSAF. 

Mon conseil, dès lors que vous avez des problèmes de trésorerie, surtout en ce moment, contactez vos prestataires afin de leurs expliquer la situation et de pouvoir mettre en place un report de dette, un échéancier afin d’éviter une liquidation.  Surtout ne faites pas la politique de l’autruche et ouvrez votre courrier ! Un liquidateur m’a dit une fois avoir reçu un chef d’entreprise avec deux grands sac bleu d’Ikea contenant toutes les lettres de relances qu’il n’avait jamais ouvert…. 

Je vous invite à vous inscrire à mon atelier « Quel statut choisir ? » où je vous explique les différences entre les statuts afin que vous puissiez comprendre quel statut vous correspond le mieux. 

Citation du jour

La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire.

 Abbé Pierre 

Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que j’ai été assez claire si vous avez des questions, ou des thématiques que vous souhaitez que j’aborde, mettez-les-moi en commentaire, j’y répondrai le plus rapidement possible. 

Si vous avez appréciez cet article, partagez-le pour qu’il aide un maximum de personnes. 

On se retrouve demain à 18H pour mon article #MesAstucesCréa n°5 : Mon local de rêve 😍🤩😍 !

Bonne soirée !

Ilana

Série 1 #MesAstucesCréa n°3 : Les chiffres, c’est quoi déjà ?

Temps de lecture : 4 minutes


Bonjour à tous, on se retrouve aujourd’hui pour comprendre le but d’un prévisionnel. Le prévisionnel permet de faire une projection de votre chiffre d’affaires futur en fonction de plusieurs hypothèses pessimistes et/ou optimistes, en général vous présentez aux banques une moyenne des deux. Dans certains cas, je présente les deux afin de montrer le potentiel du marché notamment pour des secteurs d’activités pour lesquels les banques sont fébriles par manque de connaissance du marché.

Les tableaux à faire sont : 

Le plan de financement 

Listez tous ce dont vous avez besoin en hors taxes pour démarrer votre activité et être opérationnel. Je vous invite à ce moment-là, à screener les produits que vous souhaitez acheter, faire les devis nécessaires afin de pouvoir les présenter à la banque le moment voulu.

Vous devez prévoir le montant de votre BFR, besoin en fonds de roulement, c’est ce dont vous avez besoin pour que votre entreprise roule, en comptabilité, le BFR = stocks + créances clients (ce que vos clients ont acheté mais qu’ils n’ont pas payé) – vos dettes fournisseurs. Au démarrage de votre entreprise BFR = stocks + salaires + loyer.

Attention les banques ne financent pas les salaires et les stocks car elles n’ont pas de garanties de récupérer leurs montants. On parle de nantissement, pas de crédit sans garantie. Votre stock, vos salaires des premiers mois doivent être financés par vos fonds propres. D’où la nécessité d’avoir une source de revenu personnel les premières années de création : chômage, salaire, apport…

Le prévisionnel sous 3 ans 

Listez votre chiffre d’affaires et toutes vos charges liées à votre chiffre d’affaires appelées charges d’exploitation variables (stock, matières premières..) et vos charges d’exploitation non-variables, ainsi que vos charges hors d’exploitation, appelées charges fixes (loyers, comptables, banques, salaires, crédit bail…). 

La question la plus importante pour faire votre prévisionnel est de savoir comment calculer votre chiffre d’affaires, puis votre marge, et votre coût par unité produite. 

Ces 3 points sont les plus importants pour vos investisseurs. Je vous invite à regarder sur 6play Qui veut être mon associé ? À chaque fois, les investisseurs demandaient quel était le chiffre d’affaires, la marge, le coût de production ?

À votre avis pourquoi ces questions ? Car sans marge, vous ne dégagez pas assez de cash pour avoir de la trésorerie et sans trésorerie vous coulez, et c’est la raison pour laquelle en ce moment beaucoup d’entreprises ferment, sans activité depuis 2 mois, et avec ou peu de trésorerie, une entreprise ne vit pas longtemps.

Le montant de votre chiffre d’affaires va dépendre de comment vous avez estimé votre prix de vente.

Le prix de vente dépend de votre service/prestation, de vos charges mensuelles, du prix de vente de votre marché donc celui établi par vos concurrents, d’où la nécessité de rédiger votre BP comprenant une étude de marché avant votre prévisionnel.

Une fois que vous avez ces données, faîtes varier vos données afin d’établir le prix qui convient à votre entreprise. 

Exemple de composition du CA : ouverture d’un nail bar bio Prix de vente 60€/H.

40H x 4 semaines, soit par an : 44 semaines x 40 = 1760 H / an, soit 105 600 € CA /an – 20 k de loyer – 15840€ (15% de charges variables) – 15k de charges fixes – 36k salaires chargés = 18760€

Sur le papier, ce prix de vente permet d’être rentable et de se verser un salaire, mais le prix correspond-il vraiment à celui du marché, de l’emplacement….?

Pour calculer votre marge et coût de revient, il est primordial de connaître ceux de votre secteur d’activité, typiquement lorsque vous approchez les centrales d’achat type Leclerc votre coût de revient doit être inférieur à un certain montant afin d’accéder au marché. Un boulanger ne pourra jamais vendre une baguette à 10€, même si elle est la meilleure du monde.

Vous l’aurez compris plusieurs données rentrent en compte pour établir votre prix de vente, votre marge et votre coût de revient. Il faut les construire, y réfléchir, et surtout les comparer par rapport aux prix du marché.

La plan de trésorerie 

Le plan de trésorerie reprend votre prévisionnel de la première année et il le décompose sur 12 mois. 

Votre prévisionnel est une ligne directrice afin de vous donner vos objectifs, je vous rassure il y a toujours un décalage entre la réalité et votre prévisionnel, c’est pour cela que je conseille à mes porteurs de comparer le chiffre d’affaires réel et estimé régulièrement afin de comprendre et d’expliquer l’évolution, pour l’adapter si besoin sur le mois suivant.

En règle générale, il faut faire un prévisionnel sous 3 ans, en plein Covid cela ne veut rien dire, on ne sait pas ce qui va se passer dans un, trois, six voir 12 mois. Je invite pour les entreprises déjà créées, à faire un prévisionnel hebdomadaire afin de voir ce qui marche actuellement, puis au bout d’un mois, essayez de le lister sur le mois suivant si cela est possible. Soyez le plus pragmatique possible, regardez ce qui marche et ce qui ne marche pas, arrêtez le. Essayez de dépenser le moins possible et augmentez vos marges afin de dégager le plus de trésorerie. Pour les entreprises qui vont être créées, essayez de faire un prévisionnel sur 3 ans, en détaillant vos hypothèses de la manière la plus pragmatique possible.

Pour une entreprise, la trésorerie c’est le nerf de la guerre.

Citation du jour

Si vous gardez un oeil sur le bénéfice, vous allez lésiner sur le produit. Mais si vous vous concentrez sur la fabrication de très bons produits, alors les profits suivront.

Steve Job 

Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que j’ai été assez claire si vous avez des questions, ou des thématiques que vous souhaitez que j’aborde, mettez-les-moi en commentaire, j’y répondrai le plus rapidement possible. 

Si vous avez appréciez cet article, partagez-le pour qu’il aide un maximum de personnes. 

On se retrouve prochainement pour mon article #MesAstucesCréa n°4 : Diriger ok, mais avec quel statut ?

À bientôt,

Ilana